L’ego apparaît, lui, dans le monde des objets, comme un objet, certes privilégié. La conscience chez l’homme est par essence tension polaire entre un ego aliéné au sujet et une perception qui fondamentalement lui échappe, un pur percipi. Le sujet serait strictement identique à cette perception, s’il n’y avait cet ego qui le fait, si l’on peut dire, émerger de sa perception même dans un rapport tensionnel.
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Info: Dans le "Séminaire, Livre II", page 210
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