A côté de ce romantisme de la chevalerie, on pourrait placer le romantisme de la sainteté, si l’on entendait par là le besoin de créer la représentation idéale d’une forme de vie déterminée. Il est remarquable que de tout temps, ce romantisme de la sainteté se soit plu davantage aux excès de l’humilité et de l’ascétisme qu’aux brillants exploits mis au service de la religion. L’Eglise a parfois canonisé les grands hommes d’action qui ont relevé ou assaini la culture religieuse, mais l’imagination populaire s’est attachée de tout temps au surnaturel et à l’extrême.
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Info: L'automne du Moyen Age
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