Si un invalide me raconte juste comment, en tant qu’homme, il a bougé sur son siège, comment il a regardé par la fenêtre tantôt au sud tantôt au nord, avant de contempler le feu, ce sera aussi intéressant que le récit d’un périple à travers le continent ou dans les prairies. Car je mesure la distance intérieure et non la distance extérieure. A l’intérieur du corps d’un homme, se trouve suffisamment d’espace et de paysage pour une biographie.
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Info: Journal (I) octobre 1837- décembre 1840 d
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