Le plus, et le moins, qu’une personne puisse faire est d’être O*. L’identification à O est un moyen de le tenir à distance. La beauté d’une rose est un phénomène qui dévoile la laideur de O, tout comme la laideur dévoile ou révèle l’existence de O. A*, H* et C* sont des liens et, à ce titre, ils sont des substituts d’une relation ultime à O, qui n’est ni relation, ni identification, ni communion (atonement), ni réunion. Les qualités attribuées à O, les liens avec O, sont autant de transformations de O et d’être O. La rose est tout ce que l’on peut dire qu’elle est. La personne humaine est elle-même, et dans les deux cas, j’entends par "est" l’acte positif d’être dont A, H et C ne sont que des substituts et des approximations.
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Info: Dans "Transformations" page 159, *O = origine, chose en soi, A = amour, H = haine, C = connaissance
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