Notre civilisation paraît bien curieuse : nous admirons l'individu capable de supporter une peine douloureuse avec stoïcisme, sans montrer la moindre émotion. Qu'y a-t-il de si admirable dans la répression des émotions? Nous devrions plutôt nous en attrister, car un tel comportement indique sans doute la suprématie de l'ego sur le corps, mais il montre aussi l’absence de toute une dimension de la personnalité.
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Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps"
Commentaires: 2
Coli Masson
28.10.2019
Un résidu judéo-chrétien ? son inverse ne vaut pas mieux non plus.
Bandini
28.10.2019
le salut par la souffrance est passé par là...