L'ignorance ou le rejet de la grande culture arabe dans son double aspect mystique et rationaliste - aussi évident dans le wahhabisme saoudite que dans l'islam algérien- est compensée par la réduction du champ religieux à la pratique extérieure et à la stricte application des préceptes coraniques (interdiction de la consommation d'alcool, normes vestimentaires, etc.). Chaque fois que j'ai mentionné cet appauvrissement - l'avantage accordé au message social et politique au détriment de la riche et complexe dimension poétique, théologique et contemplative - à un sympathisant du FIS, sa réponse a été évasive: "Notre peuple veut du pain et de la justice, et non pas lire Ibn Khaldoun ou Ibn Arabi."
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Info: L'Algérie dans la tourmente
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