Combien je suis heureux d’avoir un cœur capable de ressentir la simple et innocente félicité de l’homme qui, mettant sur sa table un chou qu’il a cultivé lui-même, savoure non seulement ce chou, mais aussi toutes les bonnes journées vécues, la belle matinée où il le planta, les agréables soirées où il l’arrosa en se réjouissant de le voir croître sans arrêt, et les savoure toutes en un seul instant !
Auteur:
Info: Dans "Les souffrances du jeune Werther" page 68
Commentaires: 0