Écrire comme si quelque chose brûlait de l’autre côté de la page.
Quand ça marche, la page est transparente, c’est le décalque de la voix qui court derrière sur le papier ligné. Tu n’as qu’à la suivre, courir après elle, recopier les syllabes qui avancent côté pile. Quelquefois elle s’évanouit dans un éclat de rire, disparaît, tu restes seul, il faut continuer, la rappeler, souffrir, supplier, travailler. Ça peut durer des jours, des semaines, à sentir la divinité jouir de t’avoir abandonné.
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Info: Dans "Ultima Necat II", page 62
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