Je ne veux pas qu'on m'aime (Pascal). J'ai tardé à comprendre la pureté désespérée de ce mot. Ce n'est pas le cri de la fatigue, de l'égoïsme ou d'un ascétisme encerclant et terrifié ; c'est le cri d'un homme qui a trop bien mesuré ses possibilités de déception et de torture à l'égard d'autrui, c'est le cri suprême de la pitié. "Par amour pour toi-même, ne m'aime pas : ne rive pas tes lèvres à ma coupe vaine et mourante..." Ah ! Cette aurore de la connaissance de soi où nous aimons trop les hommes pour vouloir en être aimés !
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Commentaires: 2
Coli Masson
04.03.2020
Oui mais la relation amoureuse c'est pire qu'un club associatif.
miguel
04.03.2020
Fait penser à Woody Allen. "Je ne pourrai jamais faire partie d'un club qui m'accepterait pour membre"