monisme
Je connaissais mal les femmes, à cette époque. Je les connais toujours aussi mal d’ailleurs. Les hommes aussi. Les animaux aussi. Ce que je connais le moins mal, ce sont mes douleurs.
Auteur:
Beckett Samuel
Années: 1906 - 1989
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Irlande
Info:
Dans "Premier amour"
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impossible connaissance
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approfondissement
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ignorance
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perdu
]
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solipsisme
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miguel
26.03.2020
c'est vrai, après avoir un peu plus exploré les deux concepts, solipsisme ne s'oppose pas à monisme...
Coli Masson
26.03.2020
Perdu et solipciste ont toute leur place me semble-t-il.
miguel
25.03.2020
Qu'il faut créer le concept de dissertation collective... Et donc penser un outil informatique pour... Je plaisante. Je pense que votre "débat" porte sur la secondéïté, c'est à dire l'interprétant (Beckett). Alors qu'il me semble qu'FLP s'occupe plus de tiercité... à savoir du signifié. C'est à dire de l'énoncé - un peu désincarné du coup, et de sa logique formelle. Autrement dit : comment reçoit-on le sens de ces 4 bouts de phrases, et de leur propre logique (c'est à dire la notre) au delà de nos projections personnelles sur leur auteur ? C'est donc à la première lecture, un aveu d'impuissance, que je reçois comme l'estimation, plutôt solipsiste cf "mes douleurs" (mais moniste peut aussi être défendu ici... faudrait voir à s'entendre un jour sur les termes ah ah ah) d'un être infichu de se raccrocher à quelque chose dans un cosmos très très peu compréhensible pour lui. Le premier mot qui me viendra sera alors "perdu". Réalisant aussitôt toute l'arrogance de mon appréciation. Mais c'est la mienne.