La banalité est un foyer. Le quotidien est maternel. Après une longue incursion dans la grande poésie, vers les sommets des aspirations sublimes, vers les cimes du transcendant et de l’occulte, on trouve délicieux, on trouve toute la chaleur de la vie au retour à l’auberge où s’esclaffent les imbéciles heureux, où l’on boit avec eux, imbécile à son tour et tel que Dieu nous a faits, satisfaits de l’univers qui nous a été donné, et laissant le reste à ceux qui escaladent les montagnes, pour ne rien faire une fois là-haut.
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Info: Le livre de l'intranquillité
Commentaires: 1
Benslama
25.03.2020
Ah, Pessoa - lui, confiné, il pouvait boire et converser avec tout un tas de personnes passionnantes - et sans internet !