Franz observe avec consternation son roi de la nuit déchu, évidé de sa force, destitué de toute magie. Peut-il seulement encore chanter, avec ce pauvre corps efflanqué et voûté ? Qu’est devenu le soleil nocturne qui sonnait voluptueusement dans sa poitrine ? […] Mais le bonheur de le revoir vivant l’emporte sur la mortification de le découvrir si amoindri, il se tient le plus possible auprès de lui, exprimant avec ses yeux ce que ses lèvres n’osent articuler : que ce n’est pas grave, tout ce qui arrive, et même qu’il l’aime toujours, peut-être même davantage. Oui, davantage, car désormais la pitié à l’égard de son père prime sur la crainte que celui-ci lui inspirait du temps de sa superbe.
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Info: Magnus
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