Dans la société moderne, les divertissements avaient pris la place des loisirs. Tout le potentiel des libertés possibles était remplacé par la fiction d'une fausse liberté : j'ai assez de temps et d'argent pour voir tout ce qu'il y a à voir, tout ce qu'il y a à voir les autres faire. Parce que cette liberté était fausse, elle était insatiable, elle était ennui.
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Info: Lipstick traces : Une histoire secrète du vingtième siècle
Commentaires: 1
Benslama
02.04.2020
Me rappelle les paroles d'un morceau de Soft Machine : "i still can't see why people listen, instead of doing it themselves" - m'a toujours amusé, en même temps que passablement irrité, car après avoir passé beaucoup de temps à essayer de jouer d'un instrument, j'ai dû reconnaître que je n'avais pas de facilité, et que, tout en continuant à vouloir pratiquer, l'accès à la musique passait surtout, pour moi, par l'écoute de ceux qui avaient réussi où j'avais échoué !