Mais nous retiendrons surtout que l’usage conventionnel du langage comporte plus de références et de conséquences qu’il n’y paraît aux théoriciens de la communication. C’est ainsi que, au mépris de la vraisemblance et de la réalité sociale, ils récusent le terme de "langue maternelle" en se fondant sur l’absence du signe linguistique pertinent qui la distinguerait.
Nous pousserons même leur courroux devant les intrusions de la psychanalyse en les priant de définir, cette fois, ce qu’ils entendent par "langue morte". Serait-ce à cause de l’aspect supposé chenu des spécialistes qui la pratique ou bien parce qu’elle n’est plus le véhicule des échanges amoureux, bref qu’elle ne sert plus à f… ?
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Info: Article paru dans la revue "La Célibataire", automne-hiver 2000, à propos de l'émergence en cours d'une supposée langue universelle
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