Bon sang, nous avons tous besoin de gaieté, tous besoin de nous divertir. Aussi loin que je me souvienne, je n’ai eu de cesse que de multiplier les occasions de me fendre la gueule, que d’agir avec excès en toutes choses, mis à part dans l’écriture. En sorte que j’écris désormais sans arrêt, que je ne m’accorde plus aucune pause et que, plus je vieillis, plus je noircis de la copie tandis que la Grande Faucheuse m’entraîne dans une dernière valse.
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Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, page 9
Commentaires: 2
Coli Masson
05.04.2020
oui??
miguel
05.04.2020
force de la nature