Quelques-uns de mes lecteurs pensent que j’aime les chevaux, que je prends mon pied à les voir courir, que je suis un joueur enthousiaste et naïf, un phallocrate à temps complet. Et ils m’en récompensent en m’envoyant plein de livres sur les bourrins, les jockeys, et des tas de manuscrits ayant pour cadre le monde du turf. A peine si je consens à jeter un œil sur toute cette merde.
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Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, page 99
Commentaires: 4
Coli Masson
07.04.2020
Il a écrit quelques nouvelles prodiguant d'astucieux conseils pour ne pas trop se faire rouler dans les paris hippiques... je n'ai encore jamais essayé de les appliquer. Si ça vous tente !
Benslama
06.04.2020
Vous voulez dire qu'il était chroniqueur hippique ? - ça c'est drôle ! (merci)
Coli Masson
06.04.2020
C'était son gagne-pain. Aussi chiant pour lui à la fin que d'aller pointer à l'usine tous les jours. Avantage : bibine, horaires variables.