douleur psychique

On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un être humain. Les blessures sont toujours ouvertes. Elles peuvent diminuer, jusqu'à n'être plus qu'une pointe d'épingle. Elles demeurent toujours des blessures. Il faudrait plutôt comparer la trace des souffrances à la perte d'un doigt, ou à celle d'un œil. Peut-être, au cours d'une vie entière, ne vous manqueront-ils vraiment qu'une minute. Mais quand cette minute arrive, il n'y a plus aucun recours.

Auteur: Fitzgerald Francis Scott

Info: Dans "Tendre est la nuit"

[ métaphore ] [ amputation ] [ permanence ] [ souffrance mentale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

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