Chaque fois que l’expression d’une spiritualité se manifestait chez un homme ou dans une œuvre d’art, [Freud] soupçonnait et faisait intervenir de la "sexualité refoulée".
Oui, ah, je suppose que c'était, à son époque, la conception de Freud (formée en considérant les religions juive et chrétienne) - ma réaction vient probablement de ma lecture récente du "Livre de Jakob" d'Olga Tokarczuk, qui raconte la vie de Jakob Frank, le "gourou" d'une secte, au 18e siècle, chez qui la spiritualité et une sexualité "débridée" semblent avoir été intrinsèquement liés, au contraire (en fait, je me demande si le récit de Tokarczuk se veut, sur ce point, conforme à une réalité historique avérée, ou si elle passe les faits au filtre d'une conscience moderne - disons : post-soixantuitarde...)
Il avait un peu la mort oui.
Refoulée car elle sert (dans l'exemple) l'expression d'une spiritualité. Freud parle alors de sublimation, ce qui implique détournement (donc refoulement) de la libido.
C'est Jung qui parle... J'y pressens une petite vacherie vengeance. Coli précisera peut-être
Coli Masson, colimasson@live.fr
2020-04-15 16:40
Il avait un peu la mort oui.
Refoulée car elle sert (dans l'exemple) l'expression d'une spiritualité. Freud parle alors de sublimation, ce qui implique détournement (donc refoulement) de la libido.
Benslama, karim.benslama@orange.fr
2020-04-16 00:44
Oui, ah, je suppose que c'était, à son époque, la conception de Freud (formée en considérant les religions juive et chrétienne) - ma réaction vient probablement de ma lecture récente du "Livre de Jakob" d'Olga Tokarczuk, qui raconte la vie de Jakob Frank, le "gourou" d'une secte, au 18e siècle, chez qui la spiritualité et une sexualité "débridée" semblent avoir été intrinsèquement liés, au contraire (en fait, je me demande si le récit de Tokarczuk se veut, sur ce point, conforme à une réalité historique avérée, ou si elle passe les faits au filtre d'une conscience moderne - disons : post-soixantuitarde...)
Coli Masson, colimasson@live.fr
2020-04-16 17:03
Des cas comme ça il y en a eu beaucoup aussi chez des "bouddhistes" modernes comme Chögyam Trungpa par exemple. Je ne connais pas ce Jakob, je note.
Coli Masson
16.04.2020
Des cas comme ça il y en a eu beaucoup aussi chez des "bouddhistes" modernes comme Chögyam Trungpa par exemple. Je ne connais pas ce Jakob, je note.
Benslama
16.04.2020
Oui, ah, je suppose que c'était, à son époque, la conception de Freud (formée en considérant les religions juive et chrétienne) - ma réaction vient probablement de ma lecture récente du "Livre de Jakob" d'Olga Tokarczuk, qui raconte la vie de Jakob Frank, le "gourou" d'une secte, au 18e siècle, chez qui la spiritualité et une sexualité "débridée" semblent avoir été intrinsèquement liés, au contraire (en fait, je me demande si le récit de Tokarczuk se veut, sur ce point, conforme à une réalité historique avérée, ou si elle passe les faits au filtre d'une conscience moderne - disons : post-soixantuitarde...)
Coli Masson
15.04.2020
Il avait un peu la mort oui. Refoulée car elle sert (dans l'exemple) l'expression d'une spiritualité. Freud parle alors de sublimation, ce qui implique détournement (donc refoulement) de la libido.