Non seulement le goût pour l'histoire a comporté de tout temps une bonne part de gratuité, mais encore il a toujours exigé la véracité. Même si les auditeurs sont disposés à se montrer crédules pour ne pas gâter leur plaisir, l'histoire ne s'écoute pas comme un conte et, si l'on ne peut croire à sa vérité, elle perd son agrément.
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Info: In "Comment on écrit l'histoire", éd. du Seuil, p. 110
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