Le Capitaine était très content du récit fidèle que je lui avais fait ; il dit qu'il espérait que, lorsque nous serions de retour en Angleterre, je rendrais au Monde le service de le coucher sur le Papier, et de le rendre public. Ma réponse fut, qu'il me semblait que nous étions déjà submergés de Livres de Voyages : que rien ne retenait désormais l'attention, excepté l'extraordinaire, à propos duquel je me demandais si certains Auteurs ne consultaient pas moins la Vérité que leur propre Vanité, leur Intérêt, ou le Divertissement de Lecteurs ignorants.
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Info: Ma traduction d'un passage de "Gulliver's Travels", éd. Penguin Classics, p. 136-137
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