Noël se passa : un Noël désolé, sans réjouissances. Edevart s’étonnait de sentir en lui ce désir de s’exiler. Avait-il déjà trop erré par le monde et acquis l’étoffe d’un vagabond ? Pour lui désormais, un endroit en valait un autre ; il ne s’y trouvait ni mieux, ni moins bien. Le sentiment de la patrie s’effaçait peu à peu en lui. Ses racines dans la terre étaient blessées.
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Info: Dans "Vagabonds", édition Pochothèque, trad. J. Petithuguenin, page 1043
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