De même qu’un poing refermé sur un morceau de mastic y laisse l’empreinte de ses rides et des crêtes qui rejaillissent entre les doigts, le monde se referma sur Donald Hogan comme les mâchoires monstrueuses d’un moule à explosion. Il sentit son individualité se dissoudre dans l’obscurité, drainant sa volonté et son jugement liquéfiés, ne laissant de lui qu’une membrane malléable livrée à l’arbitraire des événements extérieurs.
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Info: Dans "Tous à Zanzibar", trad. Didier Merle, Librairie Générale Française, 1995, page 201
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