On ne doit plus nier l’existence des profondeurs obscures de l’inconscient par ignorance ou encore par sophisme – ce qui n’est qu’un mauvais déguisement d’une peur très commune ; on ne doit pas non plus s’en débarrasser au moyen de rationalisations pseudo-scientifiques. Il faut au contraire admettre qu’il existe, dans la psyché, des choses dont nous ignorons tout ou presque, et qui possèdent au moins le même degré de réalité que les choses du monde physique, que nous ne comprenons pas non plus en dernière analyse, mais qui affectent néanmoins nos corps de la façon la plus conséquente.
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Info: Dans "Psychologie et alchimie", éd. Buchet-Chastel, 2014, trad. par Henry Pernet et Roland Cahen, page 143
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