Je me demande, cher Alberto, si cet antifascisme furieux qui s’épanche dans les places aujourd’hui ne serait pas au fond une arme de distraction que la classe dominante use envers les étudiants et les travailleurs pour provoquer la discorde. Inciter les masses à combattre un ennemi inexistant pendant que le consumérisme moderne rampe, s’insinue et ruine une société déjà moribonde.
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Info: Conversation avec Alberto Moravia
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