Nous en restons à peu près au même point en faisant découler l’opposition entre la civilisation et la sexualité du fait que l’amour sexuel est une relation à deux, où un tiers ne saurait qu’être superflu ou jouer le rôle de trouble-fête, alors que la civilisation implique nécessairement des relations entre un grand nombre d’êtres. Au plus fort de l’amour, il ne subsiste aucun intérêt pour le monde ambiant ; les amoureux se suffisent l’un à l’autre, n’ont même pas besoin d’un enfant commun pour être heureux.
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Info: Malaise dans la civilisation, page 44
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