En tant que lecteur, je crois avoir le droit de feuilleter Finnegans Wake, souvent sans suivre la pagination, en m'abandonnant aux caprices de mon imagination et à ma sensibilité musicale, en savourant des sons là où je décide de ne pas identifier des mots, en obéissant à des associations personnelles. Je crois qu'il est permis aussi de lire Finnegans Wake comme les destinataires les moins sophistiqués organisent leur soirée télévisée ; en zappant convulsivement sur la télécommande en se construisant leur propre récit, pas plus irrationnel qu'un "cadavre exquis" surréaliste.
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Info: Les limites de l'interprétation, p 129 (III.1.2 Économiser sur Joyce)
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