La beauté selon le Hagakure n'est pas celle qui fait qu'on est aimé. C'est une beauté qui tient à la force, une beauté que l'on cultive pour les apparences, pour ne pas perdre la face. Le caractère efféminé commence lorsqu'on s'efforce d'être beau afin d'être aimé. C'est un cosmétique spirituel.
À notre époque, qui enrobe de sucre jusqu'aux médicaments, les gens n'acceptent que ce qui flatte le goût et se mâche facilement.
Aujourd'hui, comme au temps de Jôchô, aller à contre-courant s'impose.
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Info: Le Japon moderne et l'éthique samouraï (1967)
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