On m'a souvent dit que j'ai l'air d'un fou quand je tourne, un fou qui n'est pas là dans ce tohu-bohu. Il est difficile de garder sa tête dans cette espèce de foire, c'est pourquoi il est important d'avoir beaucoup réfléchi avant de tourner, et sur papier.
Je fais un découpage précis plan par plan. Mais quand je tourne, je n'ai rien, ni note, ni scénario, ni découpage... Il m'arrive de le regretter !... Mais c'est la seule façon de ne pas avoir l'âme de l'exécutant (de mes propres projets).
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Info: Interview publié dans Art Press, n°17, mars/avril 1975 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 483
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