Ni le "devoir de mémoire" qui tend à devenir aussi formel et vide que l'étaient les cours d'instruction civique, ni les voeux démocratiques, ni les indignations moralisantes n'ont de poids devant la réalité d'une vraie trace, autant dire d'une cicatrice. On peut aider l'autre à parler, on ne peut pas parler en son nom. On doit écouter, on ne doit pas jaboter sans fin. Aucun slogan, une marche silencieuse.
Auteur:
Info: In "Tuiles détachées", éd. Christian Bourgois, p. 110
Commentaires: 0