Il contemple les effets de la lumière du soleil, redescend dans le réfectoire et regarde les autres vautrés, avec cette profusion de bananes, représentation d'une faim égarée quelque part entre lui et eux au petit matin. Si soudainement à des dizaines de kilomètres. La solitude, même dans les mailles serrées de cette guerre, peut, quand elle veut, l'attraper par les tripes et prendre prossession de lui. Une fois encore le pirate se retrouve de l'autre côté du hublot, à observer des étrangers prendre leur petit déjeuner.
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Info: “Gravity's Rainbow”, p.12, Penguin (2012)
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