[…] il s’avère que l’offrande à des dieux obscurs d’un objet de sacrifice est quelque chose à quoi peu de sujets peuvent ne pas succomber, dans une monstrueuse capture. L’ignorance, l’indifférence, le détournement du regard, peuvent expliquer sous quel voile reste encore caché ce mystère. Mais pour quiconque est capable, vers un tel phénomène, de diriger un courageux regard – et […] il y en a peu assurément pour ne pas succomber à la fascination du sacrifice en lui-même – le sacrifice signifie que, dans l’objet de nos désirs, nous essayons de trouver le témoignage de la présence du désir de cet Autre que j’appelle ici le Dieu obscur.
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Commentaires: 3
Coli Masson
22.04.2022
Je voyais ça plutôt lié au sentiment de culpabilité inconscient.
miguel
11.04.2022
hmmm, c ben compliqué pour mon petit cerveau tout ça... Je vais revenir plusieurs fois dessus histoire de voir si ça fait émerger quelque chose... Pour l'instant je ne vois que l'idée d'un mystère trop éblouissant... on point qu'il vaut mieux l'éviter... Et donc, par effet-miroir, une sur-focalisation égotique. Pour dire que j'y connais pas gd chose ;-)
Coli Masson
09.04.2022
J'ai relevé dans la correspondance de Freud à Fliess ce passage : « Chambre d’enfants et cabinet de consultation, il n’y a rien d’autre ces temps-ci ; si les deux marchent, c’est que le sacrifice aux dieux envieux a par ailleurs été bien suffisant. » Qui m'a fait penser à ce propos de Lacan. Je ne sais pas si un lien pourrait être judicieux.