La Mer, la mer, toujours recommencée ! Quel pur travail de fins éclairs consume Stable trésor, temple simple à Minerve, Eau sourcilleuse, Œil qui gardes en toi Temple du Temps, qu’un seul soupir résume,
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le Temps scintille et le Songe est savoir.
Masse de calme, et visible réserve,
Tant de sommeil sous un voile de flamme,
Ô mon silence !… Édifice dans l’âme,
Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit !
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin ;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain....
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