C’étaient moins des philosophes ou des romanciers que des mesures préventives. On les avait mis en place, après-guerre, pour régler le problème crucial de la sécurité en milieu littéraire. Ils n’écartaient pas tous les risques, bien sûr, ils n’empêchaient pas tous les accidents, mais ils allaient dans le bon sens. Grâce à eux, l’art d’écrire s’embarquait discrètement du côté de l’aide humanitaire.
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Info: A propos de Sartre et Camus, dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 122
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