Homo festivus regarde ses valeurs comme intemporelles. Avant lui régnait le relatif, mais il a été supprimé. Et plus jamais aucune des vérités dont il est le héraut ne doit être remise en cause. Cette touchante assurance dans la non-dégradabilité de ce qu’il expose comme étant juste et bon lui interdit de voir qu’il n’a déjà plus dans la bouche que des paroles gelées.
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Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 138
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