Ce mois a été fort sec & tempéré ; il y a même eu des jours très-frais.
Les avoines souffoient beaucoup de la sécheresse, ainsi que toutes les plantes potagères ; les pluies qui sont venues sur la fin du mois, entr'autres la grande averse du 29, ont fait beaucoup de bien aux avoines qui épioient à un demi-pied de terre, & ont mis en état de continuer les labours qu'on avoit interrompus à cause de la sécheresse.
On entendoit encore le rossignol. Le 22, on servoit encore des fraises, & les groseilles étoient rouges.
Auteur:
Info: in "Mémoires de l'Académie royale des sciences", mai 1762, p. 397
Commentaires: 7
miguel
05.09.2020
navré pour ces mails multiples... un petit souci technique...
miguel
05.09.2020
Ok, vais y réfléchir
Benslama
05.09.2020
du coup, "printemps" est en catégorie et en mot-clé - je ne fais pas de correction, puisque vous êtes intervenu - mais "observation scientifique", que j'avais mis en catégorie, était vraiment la raison pour laquelle j'ai proposé cette entrée : que ces menus faits rapportés, aient pu, à cette époque, être considérés comme des observations scientifiques, dignes d'être imprimées dans les "Histoire et Mémoires de l'Académie des sciences"