Etant donné que l’enfant vient au monde avec un cerveau différencié, prédéterminé par l’hérédité et, en conséquence, individualisé, il n’apporte pas aux impressions sensibles venant de l’extérieur n’importe quelles dispositions, mais des dispositions spécifiques, ce qui suppose évidemment un choix propre et un modelage de l’aperception. On peut prouver que ces dispositions sont des instincts et des préformations hérités. Les préformations sont des conditions de l’aperception fondées sur des instincts, a priori et formelles. Leur présence imprime la marque anthropomorphique au monde de l’enfant et du rêveur.
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Info: Dans "Les racines de la conscience", page 78
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