Ce que le discours de la science démasque, c’est que plus rien ne reste d’une esthétique transcendantale par quoi s’établirait un accord, fût-il perdu, entre nos intuitions et le monde. […] Le problème qui s’ouvre à nous n’est plus celui de la co-naissance, d’une co-naturalité par quoi s’ouvre à nous l’amitié des apparences. Nous savons ce qu’il en est de la terre et du ciel, l’un et l’autre sont vides de Dieu, et la question est de savoir ce que nous y faisons apparaître dans les disjonctions qui constituent nos techniques.
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Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, page 49
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