publicité littéraire

Certains décident d’acheter un livre après en avoir entendu une bonne critique, ou du moins, une critique qui donne envie (de plus en plus souvent, l’un n’implique pas l’autre) ; d’autres sont convaincus par le texte de quatrième de couverture, qu’ils jugent efficace ou bien écrit – ce qui au fond est aberrant car tout le monde sait que ce n’est pas l’auteur qui écrit ce texte mais l’éditeur, acheter un roman pour sa quatrième équivaut à épouser un homme parce que son patron vous en dit du bien.

Auteur: Massarotto Cyril

Info: Les dédicaces

[ marketing éditorial ]

 

Commentaires: 4

Ajouté à la BD par miguel

Commentaires

Benslama, karim.benslama@orange.fr
2020-09-30 08:44
cette remarque sur les quatrièmes de couverture n'est que partiellement vraie : j'ai signalé, dans un de mes "inputs" (voilà longtemps que je n'avais utilisé ce terme, glané ici-même), que Manganelli écrivait ses propres quatrièmes de couv' - art dans lequel il était un maître (je crois en avoir posté une, je ne sais plus laquelle...)
Benslama, karim.benslama@orange.fr
2020-09-30 08:48
... de plus, la littérature est pleine d'histoires d'amour qui commencent par les louanges de la belle, que le futur amoureux ne connaît pas, mais qui est tout enflammé par ce discours "publicitaire" - je crois que c'est un motif fréquent dans les contes, et René Girard en a fait un des thèmes de son livre : "Les feux de l'envie" (centré sur Shakespeare) - la "médiatisation" est centrale, dans tous les aspects de notre vie...
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2020-09-30 08:59
FLP n'a pas la prétention de juger ce qui est vrai ou pas... Il est donc bien que cette citation s'enrichisse de vos commentaires.
Benslama, karim.benslama@orange.fr
2020-09-30 09:18
bien sûr, c'est dans cet esprit que je me suis permis ce commentaire...
:-)
au fait, pourquoi pas "médiatisation" ?...