Dans un premier temps, je découvris, après chaque séance, que le bric-à-brac des quelques phrases jetées précipitamment dans la brièveté du temps imparti, phrases le plus souvent sans lien apparent, prenaient, une fois la porte franchie, une cohérence inattendue, parfois jusqu’à m’éblouir, une signification totalement imprévue qui faisait retour et me surprenait. Se manifestait ainsi à l’évidence une autre parole, un autre sujet que celui de ma pauvre conscience.
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Info: Dans "Le jour où Lacan m'a adopté", éd. Grasset & Fasquelle, Paris, 2002, page 116
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