procréation médicalement assistée
Balzac a écrit toute sa vie ce que les notaires savaient mais qu’ils ne savaient pas écrire ; je crois qu’on peut désormais essayer d’écrire ce que les médecins savent mais qu’ils ne diront pas, ça nous changera. Et ce que les médecins savent, ce qu’il y a à savoir sur le savoir des médecins, au bout du compte, dans le fond du fond, vertigineusement, ça concerne la place presque effacée du Père [de l’homme] atteignant le dernier chapitre de l’histoire de sa destitution ; conservé, au mieux, comme spectateur passif dans la nouvelle Trinité composée du Médecin, de la Mère candidate et de l’Enfant à faire consister ; réduit au rôle sympathique, définitif et hébété, de père nourricier’
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Info: les mutins de panurge (in vitro veritas)
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