L’orage éclate dans toute sa puissance, déchargeant la foudre et la grêle, et je me sens inexprimablement bien, plein de force et d’élan, et je comprends avec une clarté souveraine que, pour comprendre la nature, il faut, comme je viens de le faire, s’être sauvé vers elle, loin des soucis, des contraintes pressantes. Que m’importait alors l’homme et sa volonté trouble ! Que m’importait l’éternel "Tu dois, tu ne dois pas !" Combien différents l’éclair, l’orage, la grêle : libres puissances, sans éthique ! qu’elles sont heureuses, qu’elles sont fortes, ces volontés pures que l’esprit n’a pas troublées !
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Info: Lettre à Gesdorff, 7 avril 1866
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