Dans votre Léonard, je découvre un passage qui me caractérise, moi aussi : je suis manifestement de ceux qui, fascinés par le caractère grandiose des phénomènes qui se déploient devant leurs yeux, se sentent trop petits et sont incapables d’intervenir activement dans les affaires du monde. Je vois, j’apprends, je découvre des choses nouvelles, mais aussitôt je tisse le tout dans un grand ensemble de corrélations et je recule d’effroi d’avoir à y travailler. Ainsi les choses restent-elles non écrites.
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Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 5 juin 1910
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