A chaque instant il [Jung] sort des rails de l’observation scientifique et se transforme en fondateur de religion. Son souci principal n’est pas la théorie de la libido, mais le salut de la communauté chrétienne. […] Il est évident que Jung n’a jamais voulu (ni pu) se laisser démolir par un patient. Il n’a donc jamais analysé, mais il est resté, pour ses patients, le sauveur qui se laisse baigner par les rayons de sa ressemblance à Dieu !
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Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 25 octobre 1912
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