Car le pire destin est plus beau que la mer !
Si tu pleures ou ris sur le sépulcre vide
De ton cœur ; si tu crains tes mains de parricide
Et si les doigts sanglants des froides Euménides
Du dégoût ont blessé la harpe de tes nerfs,
Lève-toi l’air est jeune et l’eau brille de brises
Et les joies de jadis soupirent dans l’écho.
Ceins-toi d’amour ardent pour ceux que tu méprises :
Le monde est tien, comment peut-il n’être pas beau ?
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Info: "Chant du chevalier Zyndram" dans "La berline arrêtée dans la nuit", trad. du polonais par Georges Sedir
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