Les motifs qui déterminent à se donner la mort changent tout-à-fait la nature de cette action ; car lorsqu’on abdique la vie pour faire du bien à ses semblables, on immole, pour ainsi dire, son corps à son âme ; tandis que quand on se tue par l’impatience de la douleur, on sacrifie presque toujours sa conscience à ses passions.
Auteur:
Info: Réflexions sur le suicide
Commentaires: 0