Être un jazzman combattant pour la liberté, c'est tenter de galvaniser et de dynamiser des personnes fatiguées par le monde afin d'en faire des formes d'organisations responsables, qui favorisent échanges critiques et réflexion élargie. Cet interaction individualité/unité n'est pas celle d'une uniformité et d'une unanimité imposées d'en haut, mais plutôt celle du conflit entre divers ensembles qui parviennent à un consensus dynamique soumis à la remise en question et à la critique. Comme pour un soliste dans un quatuor, un quintette ou un groupe de jazz, l'individualité est encouragée afin de soutenir et d'accroître une forme de tension créative avec le groupe - une tension qui permet d'atteindre des niveaux de performance plus élevés et concrétiser ainsi le projet collectif. Ce type de sensibilité critique et démocratique va à l'encontre de tout contrôle des frontières et des limites du "noir", de la "masculinité", de la "féminité" ou du "blanc".
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Info: Race Matters
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