Si l'hygiène veut avoir le dernier mot et faire respecter ses décisions, elle fera bien d'y apporter une mesure et une prudence extrêmes. En se montrant tyrannique, tracassière, intransigeante, elle aurait inévitablement le dessous. Il faut qu'elle soit une protection et non une entrave. Elle ne doit gêner l'action des grands rouages économiques du pays que dans les cas de nécessité absolue.
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Info: dans la "Revue scientifique", 1887 - cité dans "Les microbes, guerre et paix" de Bruno Latour, p. 154
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