La plupart du temps, il faisait les cent pas, gesticulait beaucoup en parlant et disait tout ce qui lui passait par la tête – problème, rêve, souvenir personnel, histoire allégorique ou simple plaisanterie. Mais il pouvait aussi se montrer calme, sérieux et même très proche, s’asseyant tout près au point, presque, de vous mettre mal à l’aise, et il donnait alors de votre petit problème personnel une interprétation lourde de sens pour vous en laisser pénétrer l’amère vérité. A côté de cela, l’air de rien, il lâchait des remarques qui allaient changer votre vie, comme s’il fallait les prendre avec légèreté – pour ne pas dire joyeusement.
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Info: Sur Carl Gustav Jung, entretien privé avec Deirdre Bair entre 1995-2000
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