En jouant, je me suis rendu compte que je plafonnais, je peux jouer sobrement, ce qui ne veut pas dire grand-chose. Je me compare à un robinet d'eau tiède, dont le débit est toujours égal. Et dans les scènes avec Gérard (*) où j'ai essayé de monter le ton, c'était vraiment la tasse. Il faut un certain narcissisme que je n'ai pas. Dans les scènes entre lui et moi, c'est plutôt lui qui met en scène, qui me mettait à l'aise. C'est lui qui faisait la direction d'acteurs, il regardait pour deux, il me mettait à l'aise si ça ne collait pas.
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Info: dans un entretien publié par les "Cahiers du cinéma", n°399, septempbre 1987 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 395 - (*) Gérard Depardieu, dans "Sous le soleil de Satan"
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