Isao aspira profondément et ferma les yeux en se caressant doucement l’estomac de la main gauche. Saisissant le couteau de la droite, il en appuya la pointe contre son corps et la guida vers le bon endroit du bout des doigts de l’autre main. Puis, d’un coup puissant du bras, il se plongea le couteau dans l’estomac.
À l’instant où la lame tranchait dans les chairs, le disque éclatant du soleil qui montait explosa derrière ses paupières.
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Info: Chevaux échappés, 1969, trad. Tanguy Kenec’hdu, éditions Gallimard 1980, coll. Quarto, 2004
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